The Thing That Should Not Be – une symphonie metal qui flirte avec les ténèbres et embrasse l'épopée

Imaginez un paysage sonore où la rage du heavy metal rencontre la grandeur épique du doom, assaisonné d’une touche de folie Lovecraftienne. C’est précisément ce que vous propose “The Thing That Should Not Be”, une pièce iconique du groupe américain Metallica extraite de leur troisième album studio, “Master of Puppets”.

Sortis en 1986, “Master of Puppets” a marqué un tournant significatif dans l’histoire du metal. Avant Metallica, le genre était souvent associé à la simplicité brutale et aux thèmes sombres. Le groupe, composé de James Hetfield (chant et guitare rythmique), Lars Ulrich (batterie), Kirk Hammett (guitare solo) et Cliff Burton (basse), a choisi d’explorer des territoires nouveaux: ils ont intégré des arrangements complexes, des changements de tempo subtils et des solos de guitare virtuoses.

“The Thing That Should Not Be” illustre parfaitement cette évolution. La chanson commence par un riff lent et lourd, digne des classiques doom metal, qui suscite une atmosphère oppressante et mystérieuse. Puis, la batterie de Lars Ulrich entre en scène avec une puissance brutale, propulsant la musique vers une frénésie rythmique. Les guitares de Kirk Hammett s’envolent dans des solos mélancoliques et déchirants, tandis que Cliff Burton, un bassiste visionnaire disparu tragiquement en 1986, ponctue le morceau avec des lignes de basse profondes et envoûtantes.

La voix rauque de James Hetfield raconte une histoire inspirée des écrits de H.P. Lovecraft. Le texte évoque une créature ancestrale, terrifiante et oubliée par l’humanité, qui menace de resurgir de ses profondeurs abyssales. Les paroles sont empreintes d’une mystique inquiétante, reflétant les thèmes récurrents du metal : la peur de l’inconnu, la lutte contre le destin et la fascination pour les forces obscures.

L’œuvre se déroule sur plus de sept minutes, un format relativement long pour l’époque qui permet à chaque membre du groupe de développer sa créativité. La structure de la chanson est complexe: elle alterne des passages lourds et rapides avec des moments plus calmes et mélancoliques, créant ainsi une dynamique unique et captivante.

“The Thing That Should Not Be” a été saluée par la critique et les fans dès sa sortie en 1986. Elle est devenue un classique du heavy metal, souvent citée comme l’une des meilleures chansons de Metallica.

Analyse musicale:

Basse : Lignes profondes et accrocheuses qui ajoutent une dimension supplémentaire à la musique.

L’influence de Lovecraft:

La référence à H.P. Lovecraft dans “The Thing That Should Not Be” témoigne de l’influence profonde que l’auteur américain a exercée sur le metal. Les thèmes cosmiques, les créatures monstrueuses et l’ambiance d’angoisse qui caractérisent l’œuvre de Lovecraft trouvent souvent un écho dans la musique métal. Metallica, comme de nombreux autres groupes de metal, s’est inspiré de l’univers lovecraftien pour créer des chansons sombres, atmosphériques et mystérieuses.

Un classique indémodable:

“The Thing That Should Not Be” reste aujourd’hui une référence du heavy metal. Son mélange unique de riffs lourds, de solos virtuoses et d’une ambiance mystique continue de fasciner les fans du genre. La chanson témoigne également du talent extraordinaire des membres de Metallica, qui ont su repousser les limites du metal dans les années 80.

Alors si vous cherchez une pièce qui vous fera frissonner, qui vous transportera dans un univers sombre et mystérieux, “The Thing That Should Not Be” est faite pour vous. Préparez-vous à être emporté par une symphonie metal qui flirte avec les ténèbres et embrasse l’épopée.